L'essentiel par l'éditeur
Le référé-suspension, introduit par la loi n° 2000-597, permet de suspendre l'exécution d'une décision administrative en cas d'urgence et de doute sérieux sur sa légalité. Il remplace le sursis à exécution et s'applique aux décisions de rejet. La recevabilité dépend d'une requête en annulation ou réformation. Les candidats évincés, représentants de l'État et tiers lésés peuvent saisir le juge. La suspension est possible si l'urgence est prouvée et si un doute sérieux sur la légalité est établi.
Le Conseil d’État avait jugé qu’une demande de suspension présentée sur le fondement de l’ article L. 521-1 du Code de justice administrative n’est recevable que si elle accompagne une « requête en annulation d’une décision administrative » recevable ( CE, 19 nov. 2004, n° 264337, Commune d’Aiguines et autres ). Mais, à lire l’article L. 521-1 du CJA, la requête au fond pouvant permettre de présenter une demande de suspension doit être une requête « en annulation ou en réformation ». Autrement dit, la demande de suspension doit pouvoir être utilement formée, aussi bien lorsque le litige au fond relève du contentieux de l’excès de pouvoir que lorsqu’il relève du plein contentieux. Ceci a une incidence sur l’appréciation de la recevabil...
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